Lectures à emporter (ou à laisser traîner dans la maison) cet été

Ingressi di Milano – Taschen
Inventaire photographique et architectural des entrées d’immeubles et palaces.
Je l’ai redécouvert après un week-end à Milan au mois de mai, où j’ai passé autant de temps à photographier des dalles en terrazzo et des luminaires de halls qu’à courrir derrière mes enfants. Une célébration du détail et de ce que l’Italie sait faire mieux que personne : mettre du style là où personne ne regarde.

Modernist Beirut – Norma Editions
Je ne passerai pas par Beyrouth cet été, et elle me manquera.
Alors je me replonge dans Modernist Beirut, un ouvrage superbe et rare qui raconte par le biais de photographies l’architecture moderniste de la capitale libanaise – cette époque suspendue où l’on rêvait d’avenir, de lignes droites, de béton et d’ouverture.

Mes convictions – Jean Nouvel
Un ouvrage dans lequel Jean Nouvel couche sa pensée comme il construit ses bâtiments : sans compromis, parfois frontal, mais toujours habité.
Je vais le lire pour me rappeler que l’architecture (et la création en général) n’est jamais neutre. Et qu’elle est toujours politique, même quand elle est poétique.

Le Petit Prince – Antoine Saint Exupéry
Il y a quelques semaines, j’ai regardé le film Saint Ex. Et peu de temps après, je suis allée voir l’exposition immersive aux Carrières de Lumières, consacrée au Petit Prince. En sortant, j’ai ressenti l’envie de relire le livre. On pense connaître Le Petit Prince. Mais à chaque lecture, il se transforme. Il suit notre âge, nos blessures, notre lucidité. C’est un texte de l’entre-deux, à la fois naïf et vertigineux, léger et métaphysique. Cet été, je le reprends doucement.

Pas de publicité, merci – Rémi Babinet
Derrière ce dictionnaire orange fluo, il y a Rémi Babinet, le créatif de l’agence BETC. Et à l’intérieur, il dévoile les coulisses de notre imaginaire collectif, tout en posant cette question essentielle : que reste-t-il du sens quand tout devient message ? un démontage en règle – lucide et drôle. À glisser dans toute les bibliothèques créatives. A feuilleter de temps en temps pour retrouver un peu de clairvoyance dans le grand bruit ambiant.

Arranging Things: A Rhetoric of Object Placement – Leonard Koren
Penseur du design et ancien architecte – Leonard Koren explore ce qui fait qu’un agencement d’objets fonctionne via « rhétorique » de l’espace. Comment un vide assumé peut tout changer?

Laisse aller c’est une valse– Delphine Plisson
Portée par un humour ravageur, Delphine Plisson livre le récit d’une femme de 50 ans qui tente de faire cohabiter ses vies de femme, mère et entrepreneure, affrontant chaque obstacle avec audace et autodérision. J’ai hâte de découvrir son récit, son partage d’expérience, d’intuitions, d’échecs et d’engagements.